En quoi consiste le métier de développeur ?
Je conçois et développe des sites et des applications avec différents langages. Concrètement, je fais en sorte que les maquettes graphiques deviennent interactives pour que l’utilisateur puisse voir une page web sur son ordinateur ou smartphone.
Quelle formation avez-vous faite ? Comment l’êtes-vous devenu ?
J’ai réalisé la formation “Multimédia design et développement” tout comme Linda, mais les langages, frameworks et autres changent tous les jours. Du coup tu apprends plus si tu es passionné et autodidacte.
Qu’est ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?
Je dirais que ce qui me plait le plus est de pouvoir rencontrer d’autres métiers au quotidien.
Quelle est la plus grosse difficulté dans ce métier ?
Le client. XD
Comment se déroule un projet ?
Le processus peut devenir un peu long parce que je suis là au début pour valider la faisabilité du projet et pour choisir les technologies qui vont être utilisées. Ensuite, une fois que tout est validé avec les designs et les workflows, je développe le site ou l’application pour rendre les maquettes interactives.
Comment arrivez-vous à gérer plusieurs projets en même temps ?
Au final, pour moi c’est toujours le même départ et la même arrivée – maquette (ou indication graphique) vers web. De plus, c’est toujours le même trio de langage : HTML, CSS et JS. De temps en temps, il y a des développements back offices (avec d’autres langages orientés serveur) mais avec un peu de logique et les bon mots clés on trouve toujours une solution.
Quel est selon vous l’étape cruciale dans la réalisation d’un projet de développement ?
Le début et la circulation d’informations. En effet, il est beaucoup plus compliqué de créer quelque chose qui répond aux besoins et qui est en accord avec ce que l’équipe a imaginé si on n’a pas d’information et que l’on ne dialogue pas avec le designer ou avec le client.
Quels sont les projets dont vous êtes le plus fier ?
Étant assez lucide, je n’ai pas vraiment de bon souvenir sur ce que les sites ont demandé comme implication de notre part pour vraiment me souvenir du bon côté de les avoir développés, et dire que je suis fier d’un ne serait pas vraiment juste pour les autres. Tous me rendent fier, mais au-delà de la fierté que je peux éprouvé, je suis plus animé par la possibilité de donner au client un site ou une application qui va devenir un vrai outil qui répond à ses besoins, que ce soit marketing ou commercial.
Comment voyez vous ce métier dans quelques années ?
D’un point de vu developpement web de site vitrine où institutionnel je pense honnêtement que le métier n’existera plus. Le trio de langages étant tout le temps le même et pas des plus complexe, ils commencent à avoir la possibilité de générer la plupart du code via des logiciels et au travers d’interfaces graphiques. Avec un peu plus de temps, ils seront largement capables de faire 90% des interfaces. Du coup il nous restera les 10% de sites qui ne seront pas réalisables par les générateurs (comme des sites de présentation produit ou des sites événementiels…). Après, il nous restera toute la partie résolution de bug ou même développement des modules pour les logiciels génération de code.
Quels sont les conseils que vous donnerez aux futurs développeurs ?
Être passionné, sans passion c’est compliqué de passer des heures à développer des sites, à essayer de résoudre des problèmes et ne pas négliger la logique basique du fait que l’on travaille sur une machine qui interprète des lignes de code.
Rester informé de ce que les autres font et ne pas rester sur ses acquis. Dans l’idéal, je conseillerai d’arriver à avoir comme première expérience une agence web qui réalise pleins de sites et qui en a déjà fait beaucoup pour travailler sur de la maintenance et du support. On peut minimiser dans les début le fait de voir de multiple cas d’application des différents langages, de corriger des bugs sur pleins de sites qui ont vu passer bien des développeurs avant soit. Pour moi il n’y a pas mieux comme première expérience pour bien comprendre ce que le métier peut impliquer et surtout devenir plus “fort”.